Je suis un enfant du Kremlin-Bicêtre. J’y suis né, j’y ai grandi, et aujourd’hui j’y élève mes enfants. Depuis que mes parents s’y sont installés à la fin des années 80, je n’ai jamais quitté ma ville. Je l’ai connue belle, accueillante, familiale. C’était une ville où l’on avait envie de vivre, de rester, de construire son avenir.

Mais au fil des années, j’ai vu ma ville se dégrader. Une gestion en clan a abîmé ce que nous avions de plus précieux : trop de béton, trop de fast-foods, trop peu d’écoute et de transparence. Le lien entre le haut et le bas de la ville s’est fracturé, le service public de proximité a disparu, et l’insécurité s’est installée dans nos rues. Depuis 2024, la disparition d’un maire depuis 1995 a laissé place à une équipe divisée et maladroite, incapable de défendre ni de comprendre les Kremlinois.

Je le dis avec force : pour changer une ville, il faut l’aimer profondément.
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‍Je veux une ville construite à taille humaine, qui respecte ses habitants. Une ville où les familles, les enfants et les aînés se sentent bien. Une ville où l’autorité est respectée, où chacun se sent protégé, et où chaque détail compte : du carreau cassé à l’éclairage public, du petit détritus à la vis manquante dans un parc.

Je veux un Kremlin-Bicêtre apaisé, plus vert, plus sûr, où chacun retrouve la fierté d’y vivre.

‍2026 sera l’année du changement et de l’espoir. J’ai confiance en nous, en notre capacité à tourner la page. Ensemble, nous avons une responsabilité collective : redonner à notre ville l’avenir qu’elle mérite.